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Journée Intériorité dans la nature le 13 mai au foyer Sainte Anne

En réponse à l’article n°3 du Synode

"Faire l’expérience du silence pour rencontrer Dieu"

l’équipe du service diocésain de l’écologie intégrale propose une journée pour adultes.
Les participants vivront une séquence d’éveil à la beauté de la nature. Par l’émerveillement et les 5 sens, ces animations font découvrir l’extraordinaire dans « l’ordinaire » de la nature qui nous entoure et ouvrent à la présence au Créateur et à l’action de grâce.

Cette journée sera animée par Susan Coudel, animatrice pastorale et nature.

Objectifs de cette journée

Faire vivre des expériences d’émerveillement et de gratitude : balade dans la nature, activités de mise en présence, d’observation et d’éveil à la création.

(Re) connecter avec la nature, nourrir notre lien d’interdépendance à la Création pour mieux en prendre soin

Donner des fondements bibliques et théologiques.

Au programme de la journée

Matin : introduction et fondements bibliques et théologiques. « Balade » composée d’un enchainement d’activités en extérieur.

Repas pris sur place.

Après-midi : activités complémentaires (activités en silence, haïkus, poésies…).

Ressources : activités, textes de prière et méditation, psaumes et chants…

informations pratiques

Public visé : adultes

Date et lieu : Foyer Sainte Anne à Montferrand-le-Château, samedi 13 mai 2023 de 9h à 16h30.

Participation : 20€ repas compris (ce prix ne doit pas être un frein, aussi les personnes qui seraient empêchées par la question financière peuvent nous le signaler)

Inscriptions : avant le 7 mai 2023 auprès du service diocésain de l'écologie intégrale, en écrivant à service-ecologie@diocese-besancon.fr

Nombre de places limité.

      Rappel de l'article 3 des Actes synodaux                                                                       Affiche de la journée

Le 13 mars marquera les dix ans de pontificat de François. Et chacun y va déjà de son commentaire pour évaluer les différentes décisions, les textes, les prises de position, les gestes du pape argentin depuis son accession sur le trône de Pierre. Pour les uns, ce pape va trop loin et conduit l’Église dans le mur ; pour d’autres, au contraire, il ne va pas assez loin ou pas assez vite ou ne prend pas les bonnes options : réforme de la curie, lutte contre la pédocriminalité, place des femmes dans l’Église, souci des plus pauvres, conversion écologique, restrictions dans l’usage de la liturgie antéconciliaire… 

Dans tous ces domaines, le pape est loin de faire l’unanimité. Certains de ses détracteurs l’accusent même de contribuer à l’affaiblissement d’un catholicisme déjà fortement ébranlé par les révélations d’abus de toutes sortes commis en toute impunité par des clercs pendant des décennies. Ce à quoi on peut répondre que la situation de l’Église serait bien pire si le pape ne l’avait pas mise en mouvement depuis le début de son pontificat. En effet, François ne cesse de l’appeler à sortir d’elle-même, à épouser le mouvement même de Dieu qui va vers une humanité en besoin de salut. « Fidèle au modèle du maître, il est vital qu’aujourd’hui l’Église sorte pour annoncer l’Évangile à tous, en tous lieux, en toutes occasions, sans hésitation, sans répulsion et sans peur », lit-on au n° 23 de La Joie de l’Évangile, publiée la première année de son pontificat. Un programme qui reste d’actualité quand face à l’adversité nous sommes tentés de nous replier sur nous-mêmes, de vouloir préserver à tout prix les structures et les fonctionnements du passé, comme si nous habitions une citadelle assiégée. Il n’est pas dit que le chemin à prendre est facile. Mais dans la foi, rappelle encore François, nous croyons que Dieu, par le don de l’Esprit, nous rend capables d’affronter l’adversité : « Les maux de notre monde – et ceux de l’Église – ne devraient pas être des excuses pour réduire notre engagement et notre ferveur. Prenons-les comme des défis pour croître » (La Joie de l’Évangile, n° 84).

 D. Grayner