• Zoom sur la chapelle de La Chaux

    Article tiré de L'Est Républicain

     

    Zoom sur la chapelle privée de la Chaux

    Cet édifice, placé sous le vocable de Notre-Dame des Ermites d’Einsiedeln, appartient à Simone Jeanpetit, de Levier.
    Un office a été célébré par le prêtre indien Rojan à la Chapelle de la Chaux.  Photo ER
     

    Le hameau de la Chaux est situé en bordure de la route Pontarlier - Levier, on ne le traverse pas, un détour est nécessaire pour s’y rendre, juste quelques centaines de mètres.

    Sa chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame des Ermites d’Einsiedeln est une chapelle privée, propriété de Simone Jeanpetit, de Levier ; elle fait partie des trois ou quatre bâtisses du hameau, sur la commune de Chapelle-d’Huin.

    Si son extérieur semble quelque peu fade, son intérieur, en est tout autre, la totalité des murs de l’unique nef sont recouverts de boiseries claires dans lesquelles sont insérées 8 toiles peintes. Le retable est constitué d’une toile représentant Saint-François Xavier et d’une statue de la Vierge Noire d’Einsiedeln, Notre-Dame des Ermites, qui, aurait été rapportée par le capitaine d’Aubonne, de la ville d’Einsiedeln, une commune suisse du canton de Schwyt, à pieds nus.

    Cette chapelle aurait été construite entre 1770 et 1790 par la famille Marguier d’Aubonne, l’ensemble de la décoration ayant été assurée par le capitaine Marguier.

     

    Une messe célébrée

    Cet édifice n’a rien de commun avec les grandes églises baroques, dont les décors portent la signature d’artistes connus ; le décor cependant est assez riche pour un édifice de taille modeste, et les réalisations sont d’une qualité honorable. Le capitaine Marguier semblant avoir un bon coup de pinceau. Un bel exemple de la pénétration de l’art baroque dans le Haut-Doubs dans cette petite chapelle un peu perdue.

    Et un témoignage de foi de la part d’une famille et d’un peintre amateur. Une messe a été célébrée par le prêtre indien Rojan dans cette chapelle de la Chaux, en présence de dix-sept personnes de l’Unité pastorale de Levier.

    Après la messe à Levier, la communauté paroissiale a fait ses adieux au père Rojan.

    Déjà présent durant un mois à Levier l’an passé, en remplacement du père Benoit Decreuse, il étudie à l’Institut catholique de Paris et prépare un doctorat. « Je viens du sud de l’Inde, mais je travaille dans le Nord, je suis depuis 4 ans à Paris pour mes études. »


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